Pourquoi la confiance en soi est-elle si cruciale ?
On ne va pas se mentir : la confiance en soi, c’est un peu le carburant qui nous permet d’avancer dans la vie avec une certaine sérénité. Que ce soit pour prendre la parole en public, demander une augmentation, oser draguer quelqu’un au café du coin, ou simplement dire non sans culpabiliser, elle joue un rôle clé. Pour beaucoup de femmes, cette confiance vacille selon les événements de la vie : une réflexion mal placée, une comparaison sur Instagram ou une énième réunion où l’on n’ose pas lever la main.
La bonne nouvelle ? La confiance en soi, ça se travaille. Et comme pour les abdos ou l’apprentissage d’une langue, plus on s’entraîne, plus ça devient naturel. Loin des conseils grandiloquents et un brin perchés, voici une série d’exercices concrets, testés et approuvés, pour booster jour après jour son estime personnelle sans bouleverser tout son quotidien.
Commencer par la base : l’auto-observation bienveillante
Avant de chercher à « changer » ou « mieux faire », il faut d’abord apprendre à s’écouter et se regarder avec objectivité… et gentillesse. C’est souvent là que le bât blesse.
Un petit exercice simple à intégrer à sa routine :
- Le journal des victoires : Chaque soir, notez 3 choses dont vous êtes fière. Ce n’est pas obligatoirement grandiose. Avoir répondu à tous ses mails, ne pas avoir râlé dans les bouchons ou avoir osé dire “non” à une invitation dont on n’avait pas envie. Bonus : écrire à la main aide à ancrer les choses dans le cerveau.
Avec cet exercice, on apprend à voir le verre à moitié plein. On sort peu à peu du mode “auto-critique permanente” dans lequel on a souvent été élevée.
Réconcilier corps et esprit : bouger pour se sentir puissante
Pas besoin de devenir marathonienne. Mais il est prouvé que bouger un minimum chaque jour a un vrai impact sur notre mental. Quand le corps se renforce, l’esprit suit souvent naturellement.
- La posture du pouvoir (ou « power pose ») : dos droit, épaules relevées, mains sur les hanches façon Wonder Woman. On tient ça deux minutes devant le miroir. Le corps envoie immédiatement des signaux de force au cerveau. C’est prouvé par la science (merci Amy Cuddy pour la TED talk !).
- Danser sans se juger : une chanson qui vous met la pêche, et on se laisse aller dans le salon ! Bouger pour soi, reconnectée à ses sensations, sans peur du regard des autres. C’est incroyablement libérateur.
Mon astuce perso ? Une playlist “badass” avec Beyoncé, Angèle et un peu de disco. Même un jour gris, ça marche !
Muscler son discours intérieur
Imaginez que votre meilleure amie doute d’elle. Vous lui répéteriez qu’elle est nulle, incapable, ou qu’elle va sûrement échouer ? Non. Alors pourquoi le fait-on si souvent avec soi-même ? Il est temps de changer de ton avec nous-mêmes.
- La visualisation positive : chaque matin, prenez 3 minutes pour fermer les yeux et vous imaginer réussir une situation que vous appréhendez. L’entretien à venir, le rendez-vous galant, même une discussion difficile. Le cerveau ne fait pas totalement la différence entre l’imaginaire et la réalité… Ça l’aide à prendre confiance.
- Les affirmations : choisissez 2 à 3 phrases courtes que vous vous répétez chaque jour. Exemple : “Je suis capable”, “Ma voix compte”, “J’apprends chaque jour”. Trop “bisounours” pour vous ? Essayez une semaine et voyez comme ça change la manière dont vous vous adressez à vous-même.
Petit conseil : collez un post-it sur votre miroir avec une de ces phrases. Rien de tel pour un petit boost matinal avant même d’avoir le premier café.
Sortir de sa zone de confort… un centimètre à la fois
On a souvent une fausse idée de la prise de confiance : ce moment miraculeux où l’on se sentira « prête ». Sauf que ce moment n’arrive jamais vraiment. Ce qu’on peut faire en revanche, c’est avancer par petits défis, sans se mettre la pression.
- L’exercice du micro-oui : dire oui à une chose différente par semaine. Un cours de peinture, aller seule au cinéma, dire bonjour à un inconnu dans un ascenseur (si, si, ça se tente). L’important, c’est le mouvement.
- Changer une habitude : essayer un nouveau look, modifier l’emplacement de son bureau, oser parler en réunion. Ce sont de petites secousses qui finissent par rendre notre zone de confort… plus grande.
Personnellement, j’ai osé animer une mini-présentation en réunion il y a quelques mois. J’étais tremblante, mais fière. Depuis, on me redemande d’intervenir. Comme quoi, un premier pas suffit parfois à amorcer un vrai shift !
Se créer un réseau d’énergie positive
La confiance ne pousse pas uniquement de l’intérieur, elle se cultive aussi dans son environnement. On ne parle pas ici de se créer une armée de “yes men”, mais plutôt de s’entourer de personnes qui nous tirent vers le haut.
- Identifier ses soutiens : notez les 3 personnes auprès de qui vous vous sentez à l’aise, libre et écoutée. Ce sont vos ressources. Prenez soin de ces liens.
- Éviter les “aspirateurs d’énergie” : on a toutes cette collègue qui critique tous nos choix, ce proche qui minimise nos réussites, ou cette “amie” qui se régale de nos échecs. Sans forcément couper les ponts, apprenez à vous protéger émotionnellement.
Une astuce que j’utilise ? J’ai un dossier privé sur mon téléphone où je stocke les messages positifs qu’on m’a envoyés. En cas de coup de mou ponctuel, je relis, et ça me rappelle que non, je ne suis pas nulle… juste humaine.
Prendre soin de soi, sans culpabiliser
Combien de fois avons-nous remis à “plus tard” une pause, une séance de sport ou un moment détente, pour finir par s’épuiser ? Se respecter commence par là.
- Bloquez du “temps pour moi” dans l’agenda : comme un rendez-vous important. Une demi-heure pour lire, marcher, prendre un bain… Ce n’est pas égoïste, c’est vital.
- Créez vos propres rituels de revalorisation : un dimanche soin du visage, un lunch en bonne compagnie, ou même une tenue fétiche qui vous donne l’air d’avoir tout compris à la life. Ça compte plus qu’on ne croit.
Quand je m’autorise cet espace, même minime, je reviens plus alignée. Moins sur les nerfs, plus dans l’instant. C’est là que la confiance peut vraiment respirer.
Un dernier mot, de femme à femme
Avoir confiance en soi ne veut pas dire ne jamais douter. C’est simplement apprendre à cohabiter avec ses peurs sans les laisser nous paralyser. C’est accepter qu’on n’est pas parfaite, mais parfaitement capable de progresser.
Alors si vous deviez retenir une chose, ce serait celle-ci : chaque petit pas compte. Chaque instant où vous vous donnez la permission d’être vous-même est une victoire. Et chaque fois que vous osez malgré la peur, vous écrivez une nouvelle ligne dans le roman de votre estime personnelle.
Et vous, quel petit exercice allez-vous tenter dès aujourd’hui ?